« J’ai eu des offres, j’aurais pu partir ailleurs. Quand le président m’a appelé, je ne pouvais pas dire non », a déclaré Zinedine Zidane dans sa conférence de presse, à l’occasion de son retour au Real Madrid.
« Je pense à ce que mon cœur me dit. Et là, il me dit ‘tu t’es bien reposé maintenant et le président t’appelle pour te dire de revenir. Là, j’ai envie de revenir parce que c’est peut-être le moment et qu’il y a cette opportunité. Je le fais avec beaucoup d’envie » a-t-il ajouté.
Deux heures après sa nomination à la tête du Real Madrid, Zidane a livré son état d’esprit, face à la presse.
Zinedine Zidane n’a rien perdu de son sourire et de son côté taquin face à la presse. Présenté au soir du lundi 11 mars comme le nouvel entraîneur du Real Madrid, neuf mois après un départ surprise, l’entraîneur français, 46 ans, a livré ses pensées à la presse et au public. En résumant : « J’ai rechargé les batteries et je suis prêt à revivre l’expérience d’entraîneur du Real ». Voici ses meilleures phrases.
Ses premières sensations. « Bonnes. Je suis content de revenir. Je n’étais pas non plus bien loin… (rires). Je suis très heureux de travailler à nouveau avec ce grand club ».
Des doutes sur ce retour ? « Non. Aucun. Je ne peux pas dire non au président. Je ne pense pas du tout à la pression. Sinon, je ne viendrais pas. Je pense avec ce cœur qui me dit : tu t’es bien reposé, le président du Real t’appelle. J’ai envie de revenir, point. La seule chose qui m’anime, c’est que j’ai envie. Trois ou quatre mois en arrière, ça n’aurait peut-être pas été le cas. »
Un défi plus difficile ? « C’est un plus gros défi, forcément. Je ne regarde pas du tout celà. Sinon, je ne serais pas revenu. Il y a autre chose. Ça va plus loin que ça. Je suis animé par autre chose. C’est un deuxième projet, pour moi, pour les joueurs, pour le club. J’ai profondément envie de relever ce défi. »
Quels changements à apporter à cette équipe ? « Des choses vont changer. De toutes formes. Mais ce n’est pas encore le moment. Nous avons le temps de discuter avec le président et le club. Il nous reste onze matchs et nous voulons bien finir (en championnat). Nous verrons dès demain. Je veux être avec eux, les joueurs. J’ai tout vu cette saison, même ici, au stade. Je crois que les joueurs sont les premiers à savoir que l’année est difficile. »
Sa première étape. « J’aurais beaucoup de choses à redire (rires). On a gagné la Ligue des champions, très bien. Mais en Coupe du roi, en championnat, c’était difficile. J’étais aux commandes aussi. Je sais ce qu’il s’est passé lors de ma dernière saison, je vivais la situation au jour le jour. Personne ne m’enlèvera l’illusion que j’ai pour entraîner. Je ferai tout ce que je peux pour aider l’équipe à retrouver les succès. »
Avec Le Parisien
Avec Sport/Le Figaro