La Mauritanie se retrouve avec 29 partis politiques au lieu de 105. En effet, le gouvernement de Mohamed Ould Abdel Aziz a décidé de mettre en application la loi sur les partis politiques qui prévoit la dissolution de tout parti politique « ayant participé deux fois de suite à une élection municipale sans atteindre un pour cent des suffrages exprimés sera dissous. En cas de non-participation deux fois consécutive à un scrutin local, le parti politique sera aussi dissous ».
Et, sur la base de cette loi que le ministère mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation a publié, en début de semaine, un décret portant dissolution de 76 partis politiques, du pouvoir et de l’opposition, conformément au nouveau texte de loi sur la base des résultats des élections municipales, tenues en septembre dernier ainsi que de celles organisées en 2013.
La même loi précise également le sort des députés élus dont les partis sont sujets à dissolution pour telle ou telle raison en relevant qu’ils « peuvent adhérer à tout parti politique représenté à l’Assemblée nationale, à condition que cela n’affecte pas les résultats du parti ».
Pour rappel, la Mauritanie avait organisé, les 1er et 15 septembre dernier, des élections législatives, locales et régionales, les plus importantes du genre dans l’histoire du pays.