« Ce qui s’est passé à Tambacounda lundi 11 février a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase », dit-Issa Sall, candidat Pur 100.
Ramené sous escorte après les affrontements de Tambacounda, le candidat du Pur a fait face à la presse ce mercredi 13 février afin d’ apporter des éclaircissements sur les violences meurtrières survenues.
Le commissaire de la police de Tambacounda a été le complice des militants de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) qui ont attaqué le cortège du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). C’est du moins ce qu’a déclaré El Hadj Issa Sall.
« Nous avons fait face à des violences durant toute notre campagne. Mais ce n’est qu’à Goudiry qu’on a été pris en charge par la gendarmerie. N‘eût-été la force de notre sécurité, les forces de l’ordre qu’ils nous donnent maintenant ne servirait qu’à protéger les 3 autres candidats parce que moi je ne serais plus là », a-soutenu le candidat du PUR. Qui ajoute avoir pris des avocats pour assister les membres de sa garde rapprochée arrêtée et placée en garde à vue à Tambacounda.
Le candidat El Hadji Issa Sall déplore le fait qu’aucun autre membre d’un autre parti n’ait été entendu jusqu’ici mis à part ses partisans.
Le candidat précise également qu’il y a eu 25 personnes arrêtées au lieu de 24, comme annoncé dans les médias. « Au début, on avait arrêté 27 éléments de ma sécurité. Mais par la suite, deux d’entre eux ont été libérés parce qu’ils ont été blessés », a indiqué Issa Sall.
Il explique…
« Nous voulions nous rendre à Kidira. Des hommes sont venus nous intercepter sur un pont à Tambacounda. Nous pensions que la police de Tamba allait nous protéger mais, j’ai eu l’impression que les policiers étaient plutôt dans le complot. Ils ont laissés les jeunes nous jeter des pierres après nous avoir encercler. Par la suite, nous avons fait demi-tour pour rallier Kidira. Environ, 100 jeunes sur des motos jakarta, d’autres dans un pick-up, nous ont de nouveau encerclés avant de brûler quatre de nos véhicules, blessé des journalistes et des éléments de notre sécurité. Ils sont responsables de toutes les conséquences », dixit-Issa Sall.