Khadim Ndiaye, le mari immolé par son épouse n’a pas échappé aux radars des Unes des quotidiens. C’est un drame qui ne pouvait être passé sous silence, ni inaperçu.
L’Enquête, Le Témoin, nous ont réveillé avec l’inhumation du mari défunt. L’Enquête livre les détails du deuil, parlant de la consternation accompagnant la tragédie mêlée à l’enterrement. Sans omettre de parler du sentiment de colère qui anime certains membres de la famille du défunt mari. « Je le jure sur le bon Dieu qu’Aida Mbacké va regretter ce qu’elle a fait, » lance-Mame Diarra, sœur de Khadim Ndiaye, face à la délégation de la famille d’Aida Mbacké, instigatrice du meurtre de son mari, dans l’Enquête.
Le Témoin renseigne que la levée du corps au eu lieu aux Hlm 4 où résident les parents du défunt et l’enterrement, au cimetière de Yoff. Sa veuve Aida Mbacké, recouvre ses forces à la maternité de l’Hôpital général de Grand-Yoff où elle a donné naissance à une fille au lendemain du drame, lundi 5 novembre.
Indépendance de la justice : Avocats et Magistrats tirent sur le Procureur, à sa Une
La justice a eu une place dans les Unes de ce jour. L’actualité est partie de la journée d’échanges du mercredi 7 novembre entre la Ligue sénégalaise des droits humains et l’Union des magistrats. Le Quotidien, le Témoin, et Sud Quotidien leur ont consacré une bonne partie.
Le thème : pour une indépendance effective de la justice, quels rôles pour les acteurs judiciaires, les autorités politiques, la presse et la société civile ? Un thème qui a constitué le prétexte à des débats assez intéressants. L’UMS, par la voix de son président, M. Souleymane Téliko, exige la réduction des pouvoirs du Procureur pour une amélioration du fonctionnement du parquet, en particulier, et de la justice en général.
« Au Sénégal, le procureur a des pouvoirs excessifs, » regrette-Me Mbaye Gueye, bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal. « Ce n’est pas possible de laisser un procureur qui dépend du pouvoir exécutif avoir le pouvoir de vie et de mort sur les citoyens, » poursuit-il, dans les colonnes du quotidien Le Témoin.
Me Mbaye Guèye estime que le sort d’une partie dans un procès ne peut dépendre d’une autre partie. « Lorsque la police ou la gendarmerie arrête un citoyen sénégalais et le défère devant le procureur de la République, c’est à un juge indépendant de décider du sort de cette personne. Il ne revient pas au parquet de décider si elle doit aller en prison ou non ». La robe noire d’ajouter, « c’est une pression que le parquet met sur la personne, et c’est inacceptable. Il nous faut davantage respecter les personnes arrêtées. Ce que l’on voit ici, c’est qu’un juge apprécie et accorde la liberté provisoire à une personne, et l’appel du parquet suspend à la décision, ce qui veut dire que c’est un simple appel du parquet qui suspens la décision d’un juge, » lit-on dans Sud Quotidien.
Le Quotidien lui, affirme que le constat fait par Mr Téliko de l’UMS est que les pouvoirs publics ne veulent pas reconnaître cette responsabilité d’instaurer une justice indépendante et mettre les magistrats dans les conditions de pouvoir remplir correctement leurs missions. « Pour une justice indépendante et crédible, il faut sortir du système où c’est l’Exécutif qui gère la carrière des magistrats. Il faut un système dans lequel chaque magistrat sache qu’il doit son travail, sa nomination, sa promotion, non à l’exécutif, non à l’intervention d’un quelconque marabout mais à son travail, son mérite, ses compétences, » fait savoir-Le Quotidien.
Supposée interruption de la notation de Senelec : Les précisions de la Senelec
C’est dans un communiqué que l’agence de notation Bloom-Field Investment annonce l’interruption de la notation de Senelec, lit-on dans Sud Quotidien. Le directeur général de la Senelec Mouhamadou Makhtar Cissé a balayé d’un revers de main ces allégations, renseigne Enquête.
« La société nationale de l’électricité ne s’est donc pas retirée du processus de notation et réitère son engagement à respecter toutes les conditions relatives à l’émission d’un emprunt obligatoire sur le marché financier régional de l’UEMOA. » Mr Cissé affirme qu’au terme du processus et après analyse des propositions techniques et financières, l’offre de WARA a été retenue. Il a été signé et la mission est en cours.
Absents depuis 3 ans : Les Touré Kunda reviennent avec Lambi Golo, titre-t-il
Parlons culture en signature de la fin de ce numéro de revue de presse. Depuis le mois de mai passé, les Touré Kunda sillonnent le monde pour présenter ‘Lambi Golo’. Un album apparemment bien accueilli par la critique d’art et que les fans sénégalais auront trois jours pour apprécier.
Arrivés au soir du mardi 6 novembre pour la 6e édition du festival ‘Les Vieilles Pirogues’, les Touré Kunda sont revenus sur leur absence au Sénégal, révèle Enquête. « Beaucoup de tourneurs sénégalais disent que le Touré Kunda est fini mais ils oublient qu’on travaille avec plus de 40 personnes. Le déplacement n’est pas évident, il faut tous les payer. »
Sorti en Mai dernier, ‘Lambi Golo’ est le reflet du vécu des deux artistes. « Nous avons travaillé avec des jeunes de tous horizons et de tout âge. L’objectif est d’élargir les esprits. On a travaillé avec nos fils, tout en gardant ce côté authentique de nos sonorités, » détaille Tidiane Touré, toujours dans Enquête.
Moins diplomate que son frère, remarque le journal, Ismaila affirme que : « Le choix du titre s’explique par le fait qu’au Sénégal, quand on a besoin de quelque chose qui nous revient, on est obligé de se démener pour l’avoir. C’est une lutte acharnée qu’on a voulu traduire. Et, à travers cet album, un hommage à la lutte sénégalaise. De plus, on est arrivé à un stade où il faut revoir les choses. Peu de choses nous inspiraient au Sénégal, » dit-l’artiste.