Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, hospitalisé depuis le 24 octobre à Riyad, doit quitter la capitale saoudienne ce mercredi 28 novembre pour Rabat, la capitale marocaine, « pour poursuivre sa convalescence », a annoncé hier, ce mardi son épouse, Sylvia, sur sa page Facebook.
« Mercredi 28 novembre (…), Ali Bongo Ondimba, mon époux, quittera l’hôpital du roi Fayçal de Riyad en Arabie saoudite », a écrit Mme Bongo, en ajoutant qu’il arriverait le même jour « à Rabat », tout en indiquant que « les principaux responsables de la présidence de la République pouvaient se rendre désormais à son chevet ».
Mme Bongo Ondimba a souligné qu’elle et son mari tenaient « avant toute chose à exprimer » leur « profonde gratitude à l’endroit des autorités saoudiennes et du corps médical ». «Pour poursuivre sa convalescence, le président, en concertation avec sa famille proche, a fait le choix d’accepter la proposition d’accueil de son frère, Sa Majesté le roi du Maroc Mohammed VI. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants », a communiqué Sylvia Bongo. Elle a précisé que ce transfert de Riyad à Rabat avait « été rendu possible grâce à l’amélioration très significative » de l’état de santé de son mari », lit-on sur le post facebook de la première dame.
« Hospitalisé depuis le 24 octobre 2018 pour une fatigue « sévère » selon la version, Ali Bongo va poursuivre sa convalescence au Maroc », souligne un communiqué du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou.
La note de mentionner que, « le gouvernement gabonais est heureux d’annoncer aux gabonaises et gabonais de son repos. Le gouvernement gabonais remercie le roi Mohammed VI et le peuple frère du Maroc d’avoir bien voulu accepter d’accueillir le président Ali Bongo Ondimba ».
Le communiqué rassure que, « le peuple gabonais de ce que le président de la République se porte mieux après sa phase d’hospitalisation. Il est en pleine possession de l’ensemble de ses facultés » ».