Fuyant la Somalie dans le tourbillon de la guerre civile avec ses parents, Ilhan Omar est arrivée aux Etats-Unis, à l’âge de 12 ans, après 4 ans passé au Kenya comme réfugiée de guerre, et c’est là-bas qu’elle va faire tout son cursus.
Ilhan Omar raconte une histoire d’ascension on ne peut plus actuelle, « après des études d’économie, de sciences politiques et de relations internationales, cette native de Mogadiscio est ensuite élue à la Chambre des représentants du Minnesota en 2016, à 33 ans, où elle acquiert une certaine notoriété. Donnée gagnante face à la républicaine Jennifer Zielinski, elle est devenue la première femme Américano-somalienne au Congrès américain ».
« Je suis l’espoir de l’Amérique et le cauchemar du président », résumait-elle avec humour sur le plateau de Trevor Noah. Élue à la Chambre des représentants, cette mère de trois enfants défend l’augmentation du salaire minimum, la sécurité sociale pour tous et souhaite une réforme du système judiciaire.
Rashida Tlaib, l’autre musulmane d’origine Pakistanaise qui ne porte pas le voile à la chambre des représentants
Rashida Tlaib entre tout de même dans l’histoire en accédant pour le Michigan à la Chambre des représentants.
Née à Détroit de parents immigrés palestiniens, Rashida Tlaib américano-Palestinienne de 42 ans, était assurée de l’emporter dans un bastion démocrate où elle n’avait pas de concurrent du parti adversaire. Son score parle pour elle: 91% des voix à la moitié des votes dépouillés.
Elle d’ailleurs était félicité par sa compatriote Ilhan Omar sur son compte twitter « On a réussi, ensemble. Merci! », a tweeté Ilhan Omar, avant d’écrire à l’attention de Rashida Tlaib « Félicitations à ma soeur Rashida Tlaib pour sa victoire. J’ai hâte de siéger avec toi, inchallah ».
Des élections qui ont vu le camp républicain de Donald Trump perdre le Congrès au profit des démocrates mais le Sénat reste dans leur escarcelle.