On s’y attendait depuis quelques temps. Me Madické Niang l’a finalement confirmé. Il a officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle de 2019. Pas une candidature à part ou en face du PDS, Non ! Me Madické Niang compte soutenir celle de Karim Wade, mais se pose également comme candidat alternatif du parti démocratique sénégalais (PDS) en cas d’invalidation de la candidature de Wade-fils. A noter que la président du groupe parlementaire Démocratie et Libertés a récemment rencontré Me Abdoulaye Wade et Karim Wade à Doha, pour échnger avec eux sur la question.
Me Madické Niang a officialisé sa candidature via la correspondance suivante :
« Le lundi 24 septembre 2018, j’ai rencontré le Président Abdoulaye WADE à Doha afin de discuter avec lui de questions relatives à l’avenir de notre formation politique, le Pds, et au sort d’une grande partie des Sénégalais qui lui font confiance.
C’est le lieu de rappeler que la démarche que j’ai entreprise n’a aucun rapport avec l’initiative de Thierno Birahim THIOMBANE qui a créé l’incident regrettable du 06 septembre 2018.
Personnellement, j’ai toujours pensé que face à l’éventualité d’une invalidation de la candidature de Karim Wade, il était nécessaire d’envisager une solution alternative comme l’ont déjà fait de grandes formations politiques dans d’autres pays.
Ainsi, à la suite de la lettre que je lui ai adressée en toute confidentialité le 3 septembre 2018 pour le convaincre du bien fondé de cette candidature alternative, je n’ai pas hésité à me rendre à Doha pour être en phase avec lui sur la question et, surtout, préserver l’avenir du PDS qui ne doit absolument pas courir le risque de ne pas présenter de candidat à la prochaine présidentielle.
Nos discussions ont été franches, cordiales et fraternelles.
Tout en reconnaissant que Karim WADE est le candidat investi démocratiquement par les instances du Parti, j’ai cependant réaffirmé l’impérieuse nécessité, après la décision de la Cour suprême, de prévoir une candidature alternative. Toutefois, il ne s’agit pas de la substituer à celle de Karim WADE que, personnellement, je n’ai jamais remise en cause.
Après avoir soutenu activement à l’intérieur du Parti le choix de Karim Wade comme candidat et assuré au mieux sa défense pour lever les obstacles juridiques à sa candidature, je suis très peiné par la position consistant à ne pas envisager une option alternative, d’autant plus que le moment est plus que jamais favorable pour le PDS et ses alliés de reconquérir la confiance des Sénégalais et d’abréger leurs souffrances.
Pour ma part, je m’investirai pleinement pour la sauvegarde du PDS qui est un patrimoine national et qui ne doit, en aucune manière, être absent des prochaines joutes électorales, encore moins disparaître de l’échiquier politique.
Nous le devons au Président Abdoulaye WADE lui-même ainsi qu’à tous nos compagnons, vivants ou disparus, qui ont contribué à bâtir ce grand parti.
Je réaffirme mon appartenance au PDS et pour qu’il continue à jouer un rôle de premier plan sur l’échiquier politique et dans la marche du pays, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle pour assumer une candidature alternative de notre Parti. Avant de la rendre publique, j’ai tenu à informer le Président WADE par courriel en date du 02 octobre 2018.
Dans les prochains jours, je déclarerai solennellement ma candidature après avoir consulté mes frères de Parti ainsi que toutes les personnes et organisations qui voudront bien m’apporter leur soutien ».
H24
- Maisons d’arrêt et de correction : Ils restent encore des détenus « politiques » à libérer
- Ziguinchor : Les jeunes de Kantène barrent la RN4 pour exiger son arrosage par l’entreprise en charge de la construction
- Alerte canicule : Vague de chaleur jusqu’au samedi 23 avril (Anacim)
- Sommet de la jeunesse des Nations-Unies : « Nous pouvons réaliser l’Afrique que nous voulons », Sadio Mané
- Le Chef de l’Etat annonce la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe
- Ziguinchor : « Environ 1,5 millions de mètres carrés restent à être déminés », (Gouverneur)
- Conflit en Casamance : Entre 3000 et 3500 actes de naissance délivrés à des victimes
- Axes routiers : Une prévalence d’érosion d’environ 50% (rapport)