Abdoulaye FAYE, correspondant à Diourbel.
A la veille de la rentrée des classes, les parents d’élèves craignent des perturbations qui se dessinent avec les élections présidentielles. Selon Malick FAYE, président de l’APE de Médinatoul « nous nageons dans l’inquiétude chaque année mais cette année l’école sénégalaise risque d’avoir beaucoup plus de perturbations, puisque l’élections présidentielle va se tenir au mois de février2019 qui coïncidera avec les premiers semestres. Il y a aussi la grève des enseignants qui déstabilise chaque année l’école sénégalaise ».
En ces derniers jours de préparation pour la rentrée des classes, certains parents d’élèves retirent leurs enfants dans les établissements publics pour les inscrire dans ceux des privées. A la rencontre d’Adama Pouye, un parent d’élève âgé de 42 ans qui est entrain d’inscrire son enfant dans une école privée qui se trouve au quartier Thierno Kandji à l’ouest de la commune de Diourbel, il nous explique son choix de sortir son fils de l’école public pour le transférer dans une école privée. Selon lui, « cette année avec l’élection présidentielle et la grève des enseignants qui déstabilisent chaque année l’éducation de nos enfants de l’école public, il risque d’avoir beaucoup plus d’heures perdues. Et il y a aussi les enseignants qui désertent leurs salles de classe pour faire la campagne électorale pour la présidentielle ».
A noter que l’instabilité de l’école sénégalaise ces dernières années a causé la naissance d’une quinzaine d’établissements privés dans la commune de Diourbel pour secourir l’éducation des enfants du Baol.
H24
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