Cour constitutionnelle à la place du conseil constitutionnel, un conseil supérieur de la magistrature qui ne sera plus présidé par le Président de la République, suppression des fonds politiques, appel à candidature pour les postes de directeurs généraux, modernisation de l’agriculture avec l’accès à l’eau pour les agriculteurs, l’industrialisation avec des chaines de transformation des matières premières.
Face à des journalistes et universitaires Ousmane Sonko qui a en profité pour officialiser sa candidature, a étalé ses talents d’orateurs, d’homme politique.
Dans son livre programme de 233 pages publié ce dimanche 16 septembre 2018, l’ex inspecteur des impôts domaines a expliqué son engagement pour le Sénégal et ses ambitions de développer le pays, une fois élu à la tête de la nation.
Évoquant la question de l’agriculture, le leader du parti Pastef/Les patriotes, « une fois élu nous allons revitaliser les vallées fossiles, donner aux agriculteurs des titres sur leurs terres ».
Dans sa lancée de proposition de réformes, Ousmane Sonko de suggérer un encadrement des pouvoirs du chef du l’Etat et ses pouvoirs de nominations, « trop exorbitants », selon lui.
Parlant de son sujet qu’il maîtrise jusqu’à lui consacrer un livre, Ousmane Sonko a confié qu’il va « renégocier tous les contrats, une fois que les sénégalais lui feront confiance ».
Dans un livre programme de 233 pages, 13 chapitres, Ousmane Sonko y dissèque ses propositions pour un Sénégal nouveau sans Macky Sall.
Ousmane Sonko n’a pas manqué de lancer des piques à l’endroit de son adversaire Macky Sall, qu’il met en garde contre toute tentative de vouloir confisquer les résultats des urnes en essayant de se déclarer victorieux et imposer un coup de feu. C’est pourquoi le candidat du Pastef/ Les Patriotes appelle « l’armée, la gendarmerie, la police à ne pas se laisser entraîner dans cela ».
Ousmane Sonko a fait ces déclarations lors de la cérémonie de présentation de son livre programme intitulé « Solutions pour un Sénégal nouveau ».