Ibrahima DIAMÉ, correspondant à Kaolack.
Elles sont sorties dans la rue pour fustiger les nombreux accidents à hauteur de leur village.
C’est sous la pluie de ce 6 septembre au matin qu »ils ont battu le macadam sur la route nationale entre Kermadiabel et Kaolack. Hommes, Femmes et Enfants, ont arboré des brassards rouges pour se faire entendre.
Ils réclament précisément des dos d’âne à hauteur de leur village. Selon le chef de village, c’est une situation d’insécurité permanente qu’ils vivent en permanence à cause des excès de vitesse des véhicules. Ils sont d’autant plus craintifs que l’école primaire se trouve au bord de la route et aucun ralentisseur n’est érigé pour mettre les personnes en sécurité. A Ndiago1, les populations disent en avoir assez.
En plus des dos d’âne, les populations réclament aussi un poste de santé. Les femmes parcourent des kilomètres pour se faire soigner.
Elles réclament un poste de santé à place de la case dont elles disposent jusqu’à présent. Ndiago1 compte plus de deux mille habitants et ne dispose pas de CEM. Cela est aussi un grand problème pour les élèves qui sont obligés après l’entrée en 6 ème d’aller à Kermadiabel ou dans d’autres localités plus loin. Ce qui provoque des déperditions scolaires énormes.