La carte judiciaire du pays s’élargit avec l’installation ce lundi 13 août 2018 par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Professeur Ismaila Madior Fall, du tribunal de Grande instance de Kédougou et le Tribunal d’instance de Saraya.
Avec ces deux actes posés par le ministre de la Justice, le nombre de ces tribunaux s’élèvent désormais, respectivement, à 14 et 38 sur toute l’étendue du territoire.
Ismaila Madior a saisi l’occasion pour rappeler qu’au total 45 tribunaux d’instance et 19 tribunaux de grande instance seront installés dans tout le pays.
S’adressant aux magistrats dans leurs nouvelles fonctions, Alioune Diallo, Elias Abdoulaye Diop et Malick Ibn Abass Camara, respectivement, président du Tribunal de grande instance de Kédougou, procureur de la république près ladite juridiction, et président du tribunal d’instance de Saraya.
Mais aussi des juges suppléants et des chefs de greffe ont aussi été installés dans les deux juridictions. « Le ministre de la Justice a félicité les chefs de juridiction pour leur nomination à ces prestigieuses fonctions ».
Selon le ministre de la Justice, « L’histoire retiendra vos noms. La responsabilité est immense, les enjeux aussi, leurs qualités de manager seront désormais à l’épreuve », dira Ismaila Madior Fall.
« Il vous revient, avec votre équipe, qu’ils soient magistrats, greffiers ou membres du personnel administratif, de donner à votre juridiction, une place harmonieuse dans son nouvel environnement social et institutionnel », a-t-il soutenu.
Il leur a également rappelé que « leur sens de la collaboration et ouverture d’esprit seront parmi leur meilleurs atouts ».
Fall a exhorté les membres de l’administration « à s’investir dans leurs fonctions respectives pour assurer aux citoyens de Kédougou un service public de qualité conjuguant, célérité, efficacité et respect de l’usager ».
Les nouveaux chefs de juridiction ont salué l’implantation des tribunaux qui, selon eux, vont soulager les populations de Kédougou qui effectuaient des centaines de kilomètres pour obtenir des papiers administratifs.
Pour le président du Tribunal de grande instance de Kédougou « l’aménagement d’une chambre criminelle va contribuer à lutter contre la surpopulation dans les prisons, tout en plaidant pour l’augmentation des moyens matériels et humains ».