La fête de l’Assomption célèbre à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie. Le mot Assomption vient du latin « assumere » qui signifie prendre, enlever. Marie fut ainsi « enlevée au ciel » en corps et en âme. L’utilisation de ce mot marque la différence avec la fête de l’Ascension, qui signifie monter, et qui se rapporte à l’élévation du Christ vers le ciel.
L’#Assomption de la Vierge, Michel Sittow, vers 1500, Fermo Ghisoni da Caravaggio (XVIe siècle) Rubens, 1617. pic.twitter.com/K7rNsbxGh8— Agregenpoche (@Agregenpoche) 15 août 2018
Marie occupe une place particulière dans le christianisme catholique et orthodoxe car elle a accepté d’être la mère du Christ, le fils de Dieu. Les Évangiles n’évoquent que très peu Marie, mais elle est considérée comme la « servante » du Christ, une sorte de disciple. Elle est ainsi reconnue comme étant la première croyante, la première a avoir placé sa foi en Jésus.
Comme Jésus Christ, Marie a suivi le parcours de la condition humaine et n’a donc pas échappé à la mort, mais n’ayant commis aucun péché elle a été directement accueillie au paradis. Elle illustre ainsi le parcours promis aux croyants : en plaçant sa foi dans le christianisme, elle a bénéficié de la vie éternelle.
Pour les catholiques, le 15 août représente l’Assomption de la Vierge, appelée Dormition de la Vierge chez les orthodoxes.
Les protestants refusent de célébrer ce qu’ils estiment relever de « l’idolâtrie » mariale (de Marie).