BRESIL
L’équipe du Brésil est la seule sélection à avoir participé à toutes les éditions de la Coupe du monde. Invité en 1930, profitant des forfaits volontaires de l’Uruguay et de l’Argentine en 1934 et 1938, pays hôte en 1950, le Brésil ne dispute son premier match éliminatoire qu’en 1954. Plusieurs fois qualifié en tant que tenant du titre, le Brésil n’a disputé que douze phases éliminatoires lors des vingt-et-une premières éditions de la Coupe du monde, entre 1930 et 2018. et 60 pour la France.
Le Brésil est le pays qui a remporté le plus de fois le trophée mondial, en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002, sur quatre continents différents. En 1970, il remporte définitivement le trophée Jules-Rimet, mis en jeu lors de la première édition. Organisateur du tournoi à deux reprises, en 1950 et 2014, le Brésil connaît deux défaites vécues comme des drames nationaux, face à l’Uruguay 2-1 pour le titre, et 64 ans plus tard en demi-finale devant l’Allemagne sur le score fleuve de 7-1.
Quatre ans après sa déconvenue en demi-finale de son Mondial, la sélection brésilienne semble avoir guéri de nombreux maux. Tout comme Neymar, qui revient de blessure juste au bon moment.
SUISSE
Après la création de l’Association suisse de football en 1895, l’équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en 1905 face à la France. Elle remporte une médaille d’argent lors de sa première participation olympique en 1924 puis atteint les quarts de finale de la Coupe du monde en 1934, en 1938 et en 1954 à domicile. La « Nati » participe régulièrement à la Coupe du monde jusqu’en 1966 et connaît ensuite une période creuse de 28 ans. Elle fait son retour en 1994 puis prend part à quatre Mondiaux consécutifs de 2006 à 2018 (série en cours) pour un total de onze participation.
Avec 17 rescapés de la liste des 23 à l’Euro 2016, la Nati présente un savoureux mélange de cadres d’expérience – parfois proches de la retraite internationale – et de jeunes talents prêts à être révélés aux yeux du monde entier. Pour Mister Petković, l’objectif est simple : faire mieux que les huitièmes de finale au Brésil. Et, tenter d’aller plus loin que les historiques quarts de 1954.
COSTA RICA
La « Sele » (diminutif de Selección), comme elle est surnommée, participe à cinq phases finales de Coupe du monde. Auteur d’un parcours surprenant à la Coupe du monde 1990, où elle atteint le 2e tour de la compétition sous le commandement de l’entraîneur serbe Bora Milutinović, elle ne peut franchir le 1er tour lors de ses deux présentations suivantes en 2002 et 2006.
Les Ticos surprennent à nouveau en 2014 au Brésil : sortis premiers d’un groupe comprenant également trois anciens champions du monde (Uruguay, Italie et Angleterre), ils battent la Grèce en huitième de finale et atteignent pour la première fois un quart de finale de Mondial, instance où ils sont éliminés par les Pays-Bas après la séance de tirs au but. Les Tacos seront une nouvelle fois de la partie à l’occasion de la Coupe du monde 2018 en Russie.
SERBIE
La fédération serbe a été fondée en 1919, et a réalisé plusieurs match amicaux, la sélection serbe n’a pas d’existence propre entre 1920 et 1992 puisque la Serbie a été intégrée tour à tour au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, au Royaume de Yougoslavie puis à la République fédérative socialiste de Yougoslavie. L’équipe de Serbie est considérée par la FIFA et l’UEFA comme l’unique héritière juridique et statistique de l’Equipe de Yougoslavie.
Depuis 1992, la sélection a été appelée équipe de la République fédérale de Yougoslavie entre le 15 janvier 1992 et le 4 février 2003, puis équipe de Serbie-et-Monténégro entre le 4 février 2003 et le 21 juin 2006 et tout simplement équipe de Serbie depuis. Elle a participé à trois reprises à la coupe du monde, en 1998, 2006 et 2010.
Lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2014, l’équipe serbe perd à deux reprises face à la Belgique, favorite du groupe, réalise un match nul en Écosse, perd contre la modeste Macédoine sur un penalty de Agim Ibraimi en octobre 2012 et bat par deux fois le pays de Galles. Ces résultats décevants semblent notamment le fait de la jeunesse de la sélection de Mihailovic. Après la qualification pour la coupe du monde 2018 la FSS a licencié son sélectionneur, car il refusait de faire jouer Sergej Milinković-Savić ainsi que Nemanja Radonjić.