La signature d’un protocole d’accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants au Sénégal après près de trois mois de grève, mais aussi la décision du Conseil constitutionnel du Gabon de dissoudre l’Assemblée nationale et la nouvelle constitution votée par le parlement tchadien font la Une de l’actualité de ce 1 mai, fête du travail.
Après un accord tacite trouvé avec le chef de l’Etat ce vendredi, accord qui a conduit à la suspension de leur mot d’ordre de grève. Ce lundi 30 avril, gouvernement et syndicats d’enseignants se sont retrouvés pour matérialiser des accords en signant, un protocole d’accords portant sur six points.
Selon le site d’information Dakaractu « ce protocole de six points porte sur la création d’un guichet unique pour venir à bout des lenteurs administratives dans la délivrance des actes d’avancement des enseignants ».
D’après toujours Dakaractu, « ce point inclut une dématérialisation des procédures, a indiqué le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, au sortir d’une rencontre avec des responsables de syndicats d’enseignants en grève depuis plus de 3 mois pour obtenir du gouvernement la satisfaction de leur plateforme revendicative ».
Dakaractu de renchérir « les deux parties ont également convenu d’une dotation budgétaire supplémentaire pour résorber les rappels dus aux enseignants au titre notamment de leurs avancements ». Selon le site d’informations, « les syndicats ont aussi obtenu du gouvernement la matérialisation sur papier de l’augmentation de l’indemnité de logement qui devrait ainsi passer de 60 à 100.000 francs CFA mensuels, soit une augmentation de 15.000 FCFA à compter d’octobre, 10.000 FCFA à partir de janvier 2019 et 15.000 FCFA un an plus tard ».
« Le gouvernement s’est par ailleurs engagé à trouver une solution à la situation des professeurs d’éducation physique et des enseignants en langue arabe, de même qu’il a accepté de partager avec les enseignants les résultats de l’étude portant sur l’harmonisation du régime indemnitaire des fonctionnaires ».
Pressafrik.com, qui évoque cette signature de rapporter les propos du Premier Ministre qui coordonnait la rencontre de rassurer les syndicats d’enseignants « ce protocole est un nouveau départ ».
Le secrétaire général, Saourou Sène, l’un des signataires de saluer l’accord : «Le document qui a été finalisé et qui constitue le protocole d’accords, nous l’avons jugé pertinent. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des organisations du G6 l’on signé. Et dans ce document, il a été cautionné l’ensemble des points sur lesquels nous avions de fortes préoccupations pour le système éducatif sénégalais».
Sur l’Agence de presse sénégalaise (APS) on peut lire que « le gouvernement a signé un protocole d’accord portant sur six points avec les syndicats d’enseignants ».
En économie, l’Agence de presse africaine (APANEWS) qui nous apprend que « Les opérations interbancaires, qui sont des prêts et emprunts réciproques entre les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ont enregistré une baisse de 43,090 milliards FCFA (environ 64,635 millions de dollars) durant la semaine du 17 au 23 avril 2018, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)».
Dans ce même sillage le site panafricain nous informe que le souverain du Maroc en visite au Congo Brazzaville a annoncé le financement par le royaume chérifien de la construction d’un port. « Le Maroc finance la construction d’un port de pêche à Brazzaville. Le Roi Mohamed VI du Maroc et le Président congolais Denis Sassou Nguesso ont procédé, lundi, à la pose de la première pierre du port de pêche de Yoro dans le sixième arrondissement de Brazzaville, dont le coût estimé à 3,250 millions de dollars est entièrement pris en charge par le royaume chérifien », a appris APA.
Sur le continent, bbc.com de constater que le Tchad a une nouvelle constitution qui donne des pouvoirs exorbitants au Président Idriss Deby avec un régime présidentiel. « Le parlement tchadien vient adopter le projet de loi de la nouvelle constitution voulue par le Président Idriss Deby Itno. C’est désormais un régime présidentiel intégral. Le mandat du Président passe de 5 à 6 ans à partir de 2021 ».
De poursuivre, « la primature est ainsi supprimée. Le tout contenu dans un document de 84 pages qui a été soumis et adopté par voie parlementaire », peut on lire sur bbc.com.
Restons avec bbc.com qui nous fait savoir qu’ « au Gabon pour finir tous les médias d’informations en ligne sont revenus sur la décision du Conseil constitutionnel du Gabon de dissoudre l’Assemblée nationale gabonaise après la fin de leur mandat et en l’absence d’élections ».
« La Cour constitutionnelle gabonaise dissout l’Assemblée nationale et le gouvernement. Les pouvoirs de l’Assemblée nationale prennent fin dès la notification de la présente décision aux autorités publiques, dont le président de l’Assemblée nationale. Dans le souci d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le pouvoir législatif sera représenté par le Sénat », note le médias en ligne.