C’est ce jeudi 10 mai 2018 que les Églises chrétiennes célèbrent la montée du Christ vers le ciel. Elle varie d’une année à l’autre. Cette fête est célébrée quarante jours après la fête de Pâques
Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit Saint. Cette fête se fonde sur les textes de l’Évangile.
Selon, le récit relaté par l’Évangile de Marc), l’Évangile de Luc (chapitre 24, verset 51) et le livre des Actes des Apôtres (chapitre 1, versets 6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre » Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. L’Évangile de Luc précise que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie ».
Le jour de l’Ascension tombe toujours un jeudi parce que l’Église célèbre cette fête quarante jours après le dimanche de Pâques, jour de la Résurrection de Jésus. Ce nombre de quarante jours provient du livre des Actes des Apôtres où Luc écrit que Jésus « pendant quarante jours, était apparu aux apôtres et les avait entretenus du Royaume de Dieu » (Actes 1, 3).
Quand la Bible parle de « ciel », cela ne désigne pas un départ de Jésus-Christ dans l’espace : « Le parler biblique ne peut situer Dieu qu’en haut, au sommet de l’univers, tandis que le lieu de la mort et aussi celui du mal, est en bas vers le sol », voire plus bas encore, « au Shéol », explique le bibliste Jacques Nieuvarts. En disant que Jésus est monté au ciel, les textes signifient que, comme il est « descendu » prendre la condition d’homme, Dieu, ensuite, l’a élevé au-dessus de tout, « au sommet de l’univers ».