Il a signé le premier diplôme de toute une génération, un diplôme qui, pour beaucoup reste le plus important du cursus scolaire, du fait de sa portée sociale.
Quand Babou Diaham prenait les commandes du très stratégique Office du bac en 2001, des mains de Mamadou Faye, ils n’étaient pas nombreux ceux qui pensaient qu’il allait y faire de vieux os. Nommé sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, cet enseignant de chimie à l’UCAD, au devant de l’actualité du fait des fuites répétées au baccalauréat, a établi le record de longévité dans les hautes fonctions de l’Etat. Jamais, à moins que l’on ne se trompe, un commis de l’Etat, nommé par décret présidentiel, n’aura passé autant d’années à des fonctions aussi stratégiques que celles de directeur national.
Suite aux multiples fuites constatées dans le déroulement de l’examen du Baccalauréat 2017, Babou Diakham est finalement emporté par les conséquences relevant des troubles qui ont fait suite à cela.
Babou Diakham avait été fortement critiqué après le scandale de la fraude au Baccalauréat qu’il y a eu l’année passée et qui a touché plusieurs épreuves du Baccalauréat.
Pourquoi Babou Diaham a-t-il autant duré au point d’être oublié par les plus hautes autorités. Cette question que l’opinion ne s’est, certainement jamais posée, hante les esprits depuis que ce haut fonctionnaire est sur la sellette. Pourtant, force sera de dire que le nom de cet homme rigoureux et travailleur selon ses proches sera longtemps dans les annales de l’enseignement.