Les conséquences de ses propos commencent à pointer. « Pr Songué risque 1 à 3 ans de prison », l’annonce est de Me Aboubacry Barro. Les associations de femmes ne lâchent pas du lest, celles-là même qui ont déposé la plainte contre le Pr Songué Diouf pour apologie du viol. Le philosophe professeur répondra de ses propos au tribunal le 27 mars prochain
Après avoir porté plainte, elles ont commis Me Aboubacry Barro. Ce dernier a ainsi initié une procédure et saisi directement le tribunal. Bouba Ndour et Khalifa Diakhate seront cités. D’ailleurs, ce dernier a présenté sa démission ce vendredi 16 mars du Groupe Futurs Médias (GFM).
Pour rappel, le chroniqueur de l’émission Jakaarlo sur la TFM, réagissant sur la série de viol au Sénégal a pointé du doigt les femmes, jugeant que celles-ci sont, dans une moindre mesure, responsables. Les habillements sexy de ces dernières pousseraient, selon le Professeur, certains détractés sexuels à abuser d’elles.
Une prise de position vue comme une apologie du viol et qui a créé la polémique ces jours-ci. Même le Comité National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) s’est fendu d’un communiqué mettant en demeure la TFM.
Récemment, une pétition a vu le jour. Le chroniqueur de l’émission Jakarloobi, a subi une levée des boucliers de la part des femmes qui se sont vexées des propos émis par le professeur de philosophie dans l’émission « Jakarlo » animée par Khalifa Diakhaté sur la chaîne TFM. En voici le contenu :
« Messieurs, Mesdames,
Nous avons formé un groupe à la suite des propos de M. Songué et souhaitons faire passer à la presse ce communiqué que nous avons rédigé ensemble.
Suite aux propos inqualifiables de M. Songué Diouf, sur le plateau de l’émission Jakarlo, de la TFM, vendredi soir, nous autres citoyens, femmes et hommes nous sommes sentis extrêmement bafoués dans nos droits. Le viol comme son apologie, sont des délits inscrits au Code pénal du Sénégal. Nous entendons donc porter l’affaire devant les tribunaux.
Mesdames Ndeye Khaira Thiam (Psychologue clinicienne – criminologie); Aminata Mbengue (Psychologue clinicienne); Fatima Sall (Juriste). «