Le Président Buhari veut qu’une enquête soit menée sur l’enlèvement des filles de Dapchi, dans le nord du Nigeria. L’enlèvement a eu lieu mardi 20 février. Cette attaque ravive la crainte d’un enlèvement de masse comme celui de Chibok en 2014 par le groupe Boko Haram.
Muhammadu Buhari a demandé à plusieurs ministres de son gouvernement de se rendre dans le nord-est du pays pour une mission d’enquête, après l’enlèvement, lundi, par Boko Haram, de dizaines d’écolières dans une école de la ville de Dapchi, dans l’Etat de Yobe.
Des sources locales donnent des chiffres variés concernant le nombre d’écolières enlevées.
Certaines sources parlent d’une cinquantaine de filles portées disparues, d’autres font état d’une centaine.
Hamza, l’un des parents d’élèves de l’école ciblée par les assaillants, a retrouvé sa fille, qui s’était enfuie dans la forêt pendant l’attaque. Des responsables du gouvernement de l’Etat de Yobe déclarent que certaines filles portées disparues depuis l’attaque ont été « sauvées » ce mercredi 21 février. Mais ils n’ont donné aucun chiffre.
L’attaque est comparée à l’enlèvement d’environ 270 filles de Chibok, il y a près de quatre ans, dans le nord du Nigeria, par Boko Haram.
Plus d’une centaine d’entre elles sont toujours portées disparues, d’autres ont été libérées et ont regagné leur famille.
Abubakar Shekau, chef de file du groupe terroriste, est l’homme le plus recherché du pays.
Sa tête a été mise a pris : 8000 dollars pour celui qui fournira des informations pour le retrouver, d’après la BBC.