Le Projet de dépollution du nord de la ville de Dakar est financé en grande partie par la Banque Islamique de Développement (BID). Le spécialiste en chef de développement urbain infrastructures à la Banque Islamique de Développement (BID), Dr. Nizar Zaid a décliné les enjeux de ce projet surtout les aspects liés au traitement des eaux usées. Un projet qui veut améliorer la qualité des eaux usées traitées, afin d’assurer la protection de l’environnement. Les travaux devraient commencer au premier trimestre de l’année 2018.
Le projet s’élève au total à 64 millions d’euros, soit plus de 40 milliards de francs CFA et la contribution de la banque représente la grande partie puisqu’elle s’élèvera à près de 50 millions d’euros (+ de 30 milliards de Francs CFA). Et la partie restante sera financée par le gouvernement du Sénégal
Selon, le chef de développement urbain infrastructures à la Banque Islamique de Développement (BID), Dr. Nizar Zaid, « c’est le projet le plus important que la Banque ait financé dans le secteur de l’assainissement au Sénégal. La station de Camberène est la plus grande station au Sénégal. Elle est installée à Dakar ».
Le spécialiste de poursuivre que, « sa capacité a été largement dépassée depuis un certain nombre d’années. Donc, l’intervention de la Banque devrait pouvoir accroître sa capacité. En fait, il s’agira de quadrupler sa capacité qui doit passer de 19 000 mètres cubes/jour à un plus de 92 000 mètres cubes/jour. Lorsqu’on dit Station d’épuration, il faut qu’il ait le transfert des eaux usées dans la station d’épuration et leur évacuation ».
Poursuivant le spécialiste de la BID de faire savoir que, « le projet va satisfaire les besoins en traitement des eaux usées des populations urbaines et périurbaines du nord de Dakar à l’horizon 2025 ».
Dr. Nizar Zaid de souligner l’importance de ce projet pour les populations de Dakar Il y aura un meilleur traitement des eaux usées parce que, pour le moment, ce qui se fait c’est que les eaux usées ne sont pas collectées ou lorsqu’elles sont collectées, elles ne sont pas suffisamment traitées. On envoie ces eaux en mer.
C’est quelque chose de très important car, cela va permettre de réduire non seulement la facture énergétique de la station d’épuration de Cambéréne mais également d’améliorer les finances de l’ONAS. Nous pensons qu’avec la réalisation de ce projet, les cas de diarrhées, les problèmes liés aux eaux usées, l’insalubrité seront réduits voire même éliminés.