« Personne ne paie l’eau à Touba, y compris les boulangers et les stations d’essence, alors qu’il s’agit de la ville la plus peuplée de notre pays après la capitale, a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye. « Cette situation ne peut pas durer ad vitam aeternam », a indiqué ce lundi 27 novembre le ministre de l’hydraulique, lors du vote du budget de son département.
Pour lui, les problèmes de Touba « ne sont pas simples surtout pendant le Magal », a martelé Mansour Faye. Il estime que ces problèmes de la cité religieuse nécessitent des solutions structurelles. Il a également pointé du doigt les branchements clandestins qui occasionnent « 50% des fuites » a-t-il précisé.
Le ministre a révélé s’être entretenu avec les autorités de la cité religieuse sur cette question en vue d’y apporter les solutions idoines. « L’idée retenue est que l’eau de Touba étant saumâtre, il s’agit de faire le transfert à partir d’une autre zone avec un réseau parallèle et en ce moment là, l’eau non saumâtre sera payante », a-t-il déclaré.