Le vendredi 25 novembre, différentes organisations non gouvernementales et mouvements ont organisé un rassemblement au niveau de la place de l’obélisque.
Une occasion qui a été saisie par les organisations pour adresser des messages aux dirigeants de l’Afrique. Bruno Sanogo coordonnateur du collectif « Stop à l’esclavage » a pour sa part fait savoir que « les autorités devraient avoir les politiques d’emploi efficientes pour que les jeunes africains ne soient pas obligés d’immigrer », avant d’attirer l’attention des familles. En effet, le coordonnateur demandé aux familles qui « se cottisent afin que leurs enfants immigrent, de revoir leur façon de faire ». Était également présent à ce rassemblement Seydi Gassama, le directeur exécutif de l’ONG Amnesty International. Selon le directeur, ce rassemblement est un moyen de permettre à toutes les personnes qui sont contre l’esclavage en Libye de manifester leur indignation.
S’agissant des autorités, il leur demande « d’initier une enquête afin que les auteurs soient conduits devant la justice, ceci en passant par le conseil de sécurité pour une mesure militaire ».
En dehors de ce rassemblement, Seydi Gassama en a annoncé d’autres, « organiser des manifestations devant les ambassades de la Libye, Mauritanie,le Qatar et l’Arabie Saoudite,qui sont des pays réputés êtres hostiles aux ressortissants africains ».
Si certains des organisateurs ont critiqué la réactivité tardive des dirigeants africains, ils n’ont pas manqué de saluer l’engagement de ces derniers sur cette question d’esclavage en Libye.