Face à la crise migratoire et les scènes de esclavage dans les zones de transites notamment en Libye, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), appelle à intensifier les retours.
Les autorités libyennes basées à Tripoli, en coordination avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ont organisé mardi le rapatriement par avion de 140 migrants nigérians.
Plaque tournante pour les migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer en recherche d’une vie meilleure, la Libye est particulièrement sous le feu des critiques depuis quelques semaines, après la diffusion d’un documentaire montrant des migrants africains vendus comme esclaves près de Tripoli.
Ce mardi, l’OIM et le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) ont évoqué « une catastrophe humanitaire colossale » en cours pour les migrants placés dans des centres de rétention en Libye. Ces organisations ont affirmé vouloir y remédier en « vidant ces centres » où se trouveraient environ 15.000 personnes, en organisant entre autre des rapatriements par avion dans les pays d’origine.
L’OIM a fourni ce mardi un avion spécial pour « le rapatriement volontaire de 140 migrants clandestins originaires du Nigeria », a déclaré à l’AFP le porte-parole du bureau de lutte contre l’immigration clandestine à Tripoli, le lieutenant Hosni Abou Ayana. « Il y a parmi eux 70 femmes et 28 enfants », a-t-il précisé.
Avec AFP