L’épouse de Robert Mugabe est accusée d’agression par deux femmes ce dimanche 13 août, dans un hôtel de Johannesburg. Les autorités sud-africaines qui, dans un premier temps ont affirmé que Grace Mugabe s’était présentée d’elle-même aux autorités ce mardi 15 août, sont revenues sur leurs déclarations. « Elle n’est pas en état d’arrestation car, elle a coopéré, » a précisé le ministre sud-africain de la police, Fikile Mbalula. Gabrielle Engels, une jeune femme l’accuse de l’avoir frappé, après avoir fait irruption dans sa chambre d’hôtel dimanche soir. Une plainte a été déposée. « Mon amie et moi étions dans notre chambre. Elle est venue pour nous frapper. J’ai le front ouvert. Je suis mannequin, je gagne ma vie grâce à mon look, » a plaidé Gabriella Engels au quotidien sud-africain, The Times. Les autorités zimbabwéennes n’ont pour le moment pas réagi officiellement sur cette affaire, mais le parti au pouvoir dont appartient Grace Mugabe défend la première dame. « Nous confirmons qu’il y a eu altercation mineure entre un agent provocateur et la camarade Grace Mugabe, » peut-on lire sur le compte Twitter du ZABU-PF, parti au pouvoir.
« Nous sommes des protecteurs des droits de l’homme, et en particulier des droits des femmes. En fait, l’un des successeurs possibles de Mugabe est une femme », écrit même le ZANU-PF dans un de ses derniers messages. Grace Mugabe, âgée de 52 ans, est la présidente de la branche « Femmes » du ZANU-PF. Elle est aussi considérée comme la favorite de son époux pour lui succéder à la tête du Zimbabwe.