Il semblerait que le trafic d’armes en Afrique prenne des proportions inquiétantes. L’ONU, a dressé un document inquiétant, dans leur dernier rapport. L’organisation a mis à nu le trafic permanent d’armes entre la Centrafrique, la RDC et le Congo-Brazzaville.
D’après l’ONU, le fleuve Oubangui, barrière naturelle entre la RDC et la Centrafrique, est au centre de nombreuses attentions. Ce qui rend la frontière perméable. C’est cette perméabilité-là qui en fait un lieu de passage idéal pour les contrebandiers et les mercenaires, pointe ce rapport. Qu’ils soient Seleka ou anti-Balaka, les groupes armés profitent largement de cette facilité de transit.
Toutes les munitions reçues au Sud-Est centrafricain, soient 29000 cartouches en tout, proviennent de la manufacture d’armes et de cartouches du Congo-Brazzaville.
Cette société refait également surface à Bangui. Dans leur rapport, les experts révèlent que pas moins de 6 000 cartouches congolaises, destinées aux combattants anti-balaka, ont été découvertes dans un port situé à la sortie de la ville et directement acheminées depuis Zongo, en face de la capitale centrafricaine.
Un autre fait saillant a été soulevé par l’ONU. Des tentatives d’incursion de mercenaires centrafricains au Congo-Kinshasa. La RCA étant ainsi considérée, comme une base de recrutement pour des opérations militaires de l’autre côté du fleuve.