La cour pénale internationale (CPI) veut situer les responsabilités sur les violences post-électorales de 2016 au Gabon. Une enquête ouverte à cet effet suit son cours. Des experts de la haute institution juridique séjournent ce mercredi 21 juin 2017 à Libreville, pour rencontrer les parties prenantes dans la crise qui a secoué le Gabon en septembre dernier.
Selon les informations, les émissaires de la CPI vont prendre langue avec des membres du gouvernement, notamment le ministre de l’Intérieur et celui de la Défense. L’arrivée des experts est aussi un espoir pour l’opposition gabonaise qui espère à travers cette visite être située sur les massacres survenus au Quartier Général de Jean Ping, principal leader de l’opposition qui a contesté la réélection d’Ali Bongo, suite à la déclaration de la cour constitutionnelle.
Des centaines de vies ont péri, suite aux violences qui ont suivi les contestations. L’envoi d’une mission au Gabon représente également un soulagement pour les victimes et leurs familles. Le président du Collectif des victimes des violences post-électorales, devenu manchot à la suite de la répression d’une manifestation de l’opposition espère que cette mission permettra d’identifier et de traduire les responsables de ces violences devant cette juridiction internationale.