Sur la façade principale de la Case Foyer du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), ce Vendredi 19 mai, Moka refuse de céder aux injonctions de son directeur de publication. Celui-ci lui a demandé de « laisser tomber » son initiative de travailler sur un vaste réseau de trafic de faux billet. C’est l’une des scènes du film réalisé par les étudiants de la 46eme promotion du CESTI.
Assis et totalement captivés par le déroulement des séquences, étudiants, enseignants, personnels de service et technique, et invités sont transportés par cette œuvre cinématographique. Moka sera attaqué par des individus qui vont essayer de le tuer. Mais il s’en sort. Déterminé, il sera aidé par son enseignant d’Ethique et de déontologie pour dénicher le réseau de faussaires.
Pendant 29 minutes, le scénario traite de la corruption dans les médias. Le sujet porte sur l’éthique et la déontologie dans le journalisme.
La projection de ce film s’est faite dans le cadre de la cérémonie officielle des Journées d’intégration de cet institut de formation en journalisme. Pour la journaliste Diatou Cissé, marraine de l’événement « le journaliste doit rechercher en tout temps son intégrité et ne doit jamais se laisser corrompre ». En s’adressant à l’assistance, l’ancienne secrétaire du Syndicat des professionnels de l’Information et de la communication (SYNPICS) soutient que « celui qui vous corrompt, il vous fragilise, il ne vous respecte pas ».
Ces productions s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau module dispensé depuis trois ans dans l’école de journalisme. Il s’agit du Langage Cinématographique. Enseigné par Abdel Aziz Boye, frère de l’ancien Premier Ministre Mame Madior Boye « le fou de cinéma », il se dit fier de ses poulains. Abdel Aziz Boye a consacré sa vie à la formation de la jeunesse au cinéma, dans la banlieue et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.